Chalom Rav,
- Doit-on se prosterner pendant le "yehe sheme rabba" du kaddich ?
Doit-on dire jusqu'à "berikh Hou" ou "daamirane be'alma" ? - Hachem a interdit à Moché Rabbenou d'entrer en erets Israel, à cause de ce qui s'est passé avec les eaux de Mériva.
Je comprend que Moshe soit le plus grand tsaddik qu'on ait jamais connu, que sa sagesse est sans égale. Mais sa "punition" était-elle vraiment mida kenegued mida ? - La survie du peuple juif, 2000 ans hors de sa terre, est considérée comme un miracle et constitue une des preuves de la veracité de la Torah.
Toutefois, ne peut-on pas affirmer que cette survie est uniquement due au fait que les Juifs ont, de tout temps, su "emmener D.ieu"' avec eux ou qu'ils aillent, perpétuant ainsi la pratique des mitzvots et des traditions, ce qui constitue notre identité véritable.
De plus, l'antisemitisme notoire qu'a subi le peuple à travers l'exil a poussé les Juifs à se concentrer dans des ghettos, renforcant ainsi l'esprit de communauté et l'échange de paroles de Torah.
Soudés, ils étaient ainsi à même de survivre avec la Torah à leur coté.
En définitif, le miracle de la survie du peuple juif est peut-être tout simplement du au refus de s'assimiler dans le pays d'accueil pour conserver et garder les mitzvots de la Torah.
Il n'y aurait alors pas de miracle mais une simple force de conservation très puissante ? - D'une manière générale, je pense qu'un miracle, c'est passer d'une situation A à une situation Z, sans savoir ce qui s'est passé entre A et Z.
Les évènements qui se sont déroulés de B à Y ne nous sont pas connus, et c'est le récit à postériori du passage de A à Z qui en constitue le miracle.
Réduire A à Z à un simple AZ, c'est omettre tous ce qui à pu interférer dans ce mouvement, donc omettre des explications.
Et un phénomène inexpliqué, dans le meilleur des cas, est appelé miracle.
En réalité, un miracle n'est-il pas le résultat extraordinaire d'une succession d'évènements qu'on ne voit pas ?
De plus, ces situations B à Y ont pu être des décisions, des actions de l'humain, en accord ou en désaccord avec la Torah, mais pleinement conscient de son libre-arbitre.
Un miracle ne serait-il pas alors le fruit d'une chaine d'action humaines ?
De fait, où serait D.ieu dans ce raisonnement ?
Vos éclaircissements me seront plus que bénéfiques dans l'alimentation de ma émouna, dont vos cours ont été les principaux nutriments.