Chalom,
Nous avons un avantage par rapport à la génération du désert :
Celui d’avoir déjà reçu la Torah.
Ainsi, nous avons reçu une grande néchama, donc dans notre inconscient génétique, se trouve la marque selon laquelle nous avons vu Hachem au mont Sinaï, ce qui nous facilite grandement la reconnaissance de la véracité de la Torah.
Néanmoins, nous n’avons pas besoin de cela car aujourd’hui, les choses sont tellement claires et évidentes qu’il faut vraiment vouloir être aveugle pour ne pas voir la Main de D.ieu, ne serait-ce que dans les miracles quotidiens auxquels nous assistons en Israël au niveau sécuritaire.
- En effet, comment avons-nous pu survivre cernés de toute part par des ennemis féroces bien plus puissants aussi bien en nombre qu’en armement alors que toutes les projections rationnelles quant à l’espérance de vie de l’État d’Israël il y a 60 ou 70 ans étaient estimées tout au plus à 20 ou 30 ans ?
Plus que cela :
- Nos ennemis arabes, en tout cas leur puissance, a disparu.
Aujourd’hui, plus aucun pays arabe ne peut nous menacer en tant qu’État ; il ne reste que l’Iran, mais ce ne sont pas des arabes, et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils ne disparaissent eux aussi.
Ensuite,
- le miracle des miracles :
Notre survie en exil durant 2 500 ans, comme l’a écrit le Yabèts dans son siddour Beth Yaakov il y a 300 ans.
Il était l’un des grands de la génération de l’époque.
Je cite ses paroles :
« Par ma vie, je jure que chaque jour supplémentaire dans cet exil constitue en soi un miracle plus grand que tous ceux de la sortie d’Égypte.
Comment ce peuple parvient-il à survivre en exil sans armée en étant en permanence sous la menace d’ennemis qui veulent sa fin ?
A chaque génération, on se lève pour nous anéantir, mais nous survivons, et au final, ce sont eux qui disparaissent ».
Aujourd’hui, les prophéties de la Torah et les écrits de la Guémara se réalisent sous nos yeux :
- Le retour du peuple sur la terre d’Israël
(début du 30ème chapitre de Devarim, 36ème chapitre de Yé’hezkel et dans la Guémara à de nombreuses reprises),
- La terre qui devient fertile
(la Guémara écrit (traité Sanhédrin 98a) au nom de Rabbi Aba qu’il n’y a pas de signe plus clair de la fin des temps que le fait que la terre d’Israël donne ses fruits abondamment, ce qui est le cas aujourd’hui),
- Et la cerise sur le gâteau :
- En effet, il n’y a jamais eu de mouvement de téchouva aussi grand du peuple d’Israël que celui qui existe de nos jours, si ce n’est à l’époque des évènements de Pourim, mais c’était à cause d’une menace.
Or, aucune menace n’a motivé le mouvement de téchouva actuel, et il est écrit qu’il s’agit d’un signe de la fin au début de Dévarim et au 36ème chapitre de Yé’hezkel.
- De plus, Maïmonide écrit (Hilkhot téchouva) que la Torah a promis qu’à la fin de leur exil, les Bné Israël feraient téchouva et qu’ils seraient ensuite immédiatement sauvés.
Lorsqu’on constate que ce scénario écrit il y a 2 500 ans se déroule sous nos yeux (le retour en terre d’Israël, la terre qui devient fertile, la disparition du monde arabe qui nous menaçait, la Perse qui vient nous attaquer (cela est aussi clairement écrit) et la téchouva), il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas voir la Main d’Hachem au quotidien en notre faveur.
Kol touv Séla.
Au revoir,
Rav Ron Chaya