Chalom,
Il est écrit qu’une mitsva faite avec peine vaut au moins 100 fois plus qu’une mitsva faite sans peine ; néanmoins, Hachem nous demande de faire les mitsvot avec amour…
Alors comment concilier les deux ?
Comme l’exemple que je donne très souvent des coquelicots :
Un jeune couple se balade un week-end du mois de juin en Provence, et la fiancée voit une colline de coquelicots :
- Oh, les beaux coquelicots…
Dit-elle à son fiancé.
Son fiancé a le choix de pouvoir lui acheter un beau bouquet chez un fleuriste du coin mais pourtant il lui dit
Et il part.
Il part courir dans la broussaille et une heure plus tard il revient ; transpirant, sanguinolent, griffé et le costume déchiré :
- Tiens ma chérie, voici des coquelicots…
Il est clair que c’est un acte de bravoure et une preuve d’amour pour sa fiancée.
Dans 60 ans, quand ils seront déjà vieux, ils se souviendront encore de ce bel acte d’amour. Néanmoins, pendant cette course d’une heure dans la broussaille provinciale, il souffre, il est fatigué et il a chaud.
Mais plus que le fait qu’il souffre, il ressent un amour extraordinaire pour sa fiancée qu’il adore.
Ainsi, idéalement, nous devons faire les mitsvot :
- Plus c’est dur, plus c’est une occasion de prouver notre amour pour Hachem,
- donc, d’un côté la nature corporelle souffre,
- mais l'âme est heureuse de pouvoir montrer à Hachem combien elle l’aime, et par cette difficulté justement…
Au revoir,
Rav Ron Chaya