Chalom Asher,
Je t’envoie ici une première partie de réponses aux « citations » du Talmud que tu m’as communiquées.
Citation 7 :
« même le meilleur des non-juifs devrait être abattu » :
Fausse citation. Avoda Zara 26b ne parle pas de cela.
Citation 9 :
« il n’est pas bon de parler aux femmes, pas même à votre propre femme ».
La traduction est erronée.
Il est écrit : « Ne parle pas beaucoup avec les femmes, même avec ta propre femme ».
La raison est claire :
Lorsque des hommes parlent beaucoup avec les femmes, en fin de compte, au niveau d’une société entière, cela amènera à plus pratiquer l’adultère.
Pour bien comprendre ce principe, consulte le cours intitulé : « Pitié pour les enfants !! (réparation 3) ».
En ce qui concerne sa propre femme, les sages d’Israël préconisent de parler à sa femme autant que nécessaire.
Cette citation concerne les discussions qui sont au-delà du nécessaire pour la bonne raison évoquée dans la suite de cette citation : « Car cela provoque du Bitoul Torah ».
Le Bitoul Torah est un interdit qui ne concerne que les homes juifs.
Cet interdit est celui de ne pas étudier la Torah alors qu’on a la possibilité de le faire, et c’est un des interdits les plus graves de la Torah.
Citation 12 :
« Vous pouvez tuer un croyant avec vos propres mains », Avoda Zara 4b.
Fausse citation.
Citation 13 :
Traduction erronée.
Il est écrit que si un non-juif frappe un juif, il est passible de mort.
Cela ne signifie pas qu’il faut le tuer car nous n’avons le droit d’agir ainsi.
Lorsqu’on dit qu’il est passible de mort, cela veut dire que du Ciel, il subira la peine capitale.
Effectivement, le texte explique que cela est comparable au fait d’avoir frappé la Chekhina, la Présence divine, car Israël et D.ieu sont liés.
Citation 14 :
En effet, l’usure peut être pratiquée avec les non-juifs.
Où est le problème ?
Eux-mêmes le font entre eux.
Le fait que cela soit interdit entre juifs et permis avec les non-juifs n’est pas une chose injuste, car il n’y a aucune raison que nous soyons plus justes avec les non-juifs qu’ils ne le sont avec eux-mêmes.
Cela est tout à fait logique :
Rien ne justifie le fait que je prête mon argent gratuitement à quelqu’un qui fera des affaires avec, tandis que je récupérerai simplement ce que je lui ai prêté.
Il est donc normal que je demande un pourcentage sur le fait que je ne puisse pas utiliser mon argent pendant un certain temps.
Il n’y a rien de mal à cela.
Je m’arrête ici pour l’instant.
Bli Néder, la suite bientôt avec l’aide de D.ieu.
Au revoir,
Rav Ron Chaya