Bonjour Rav,
Un très grand merci pour vos dernières réponses qui m'ont éclairé sur plusieurs points importants.
J'aurais des questions relatives à la Torah orale et vous serais très reconnaissant si vous pouviez m'aider à répondre à mes interrogations :
- J'ai lu et entendu que les sages qui avaient mis par écrit la Torah orale avaient transgressé un commandement de ne pas la mettre par écrit.
Est-ce vrai et si oui où figure ce commandement, je ne l'ai pas trouvé dans la Torah ? - Lévitique 18, 30 est parfois interprété comme signifiant "Faîtes une garde autour de ma garde"
mais alors pourquoi toutes les traductions françaises donnent-elles "Soyez donc fidèle à mon observance" ?
- Cela n'a pas le même sens et ce qui précède ne fait pas allusion à l'ajout d'observances pour protéger les observances de la Torah écrite.
- On peut être fidèle aux observances sans ajouter de nouvelles observances. Pourquoi cette interprétation ?
- Cela n'a pas le même sens et ce qui précède ne fait pas allusion à l'ajout d'observances pour protéger les observances de la Torah écrite.
- Dans une de vos réponses, vous dîtes que les commandements derabbanan sont une deuxième classe par rapport aux commandements deoraita.
Cela signifie-t-il qu'il est moins grave de les transgresser ?
Dans le cas contraire, cela ne revient-il pas à transgresser un commandement explicite de ne rien rajouter en Dt 13, 1 ("Tu n'y ajouteras rien, tu n'en retrancheras rien"). - Vous interprétez Devarim chap. 17 verset 8-11 comme une injonction d'obéir aux rabbins et en l'occurrence aux grands de la génération.
- Pourquoi ne parle-t-on pas alors de rabbins mais des lévites et des juges ?
Car il n'y a plus de lévite et de juge au sens qu'avaient ces mots quand ce texte de la Torah a été écrit. - Ce serait plus facile à interpréter ainsi si on parlait de sages ou de docteurs mais ici il semble qu'on parle de personnes occupant une fonction précise dans des institutions bien identifiées.
(les lévites et les juges qui commandèrent à Israël).
- Pourquoi ne parle-t-on pas alors de rabbins mais des lévites et des juges ?
- La notion de prochain ne renvoie-t-elle qu'au juif ou prioritairement au juif ?
- Si le mot prochain signifie "compagnon", ou personne qui est proche, cela n'induit-il pas une confusion et ne serait-il pas alors plus clair de remplacer le mot prochain par compatriote (juif) ?
- Souvent des gens se prétendent très généreux en clamant leur amour de leur "lointain", ce qui leur permet de ne pas trop s'occuper de leur femme, de leur collègue, de tous ceux qu'ils croisent dans leur proche entourage (le prochain) tout en se faisant passer pour des gens très bons et généreux en les dispensant de faire des vrais efforts qui prouvent leur "amour".
- Si le mot prochain signifie "compagnon", ou personne qui est proche, cela n'induit-il pas une confusion et ne serait-il pas alors plus clair de remplacer le mot prochain par compatriote (juif) ?
Très respectueusement.