Chalom,
D'abord, pour faire un peu d'ordre (car les choses ne sont pas très précises), il y a deux mitsvot :
- Celle de kiboud av vaèm (honorer ses parents) ;
Honorer ses parents consiste à leur donner à manger, à boire, à leur parler avec honneur, etc.
- Et celle de yirat av vaèm (craindre ses parents) ;
Les craindre consiste à ne pas s'asseoir à leur place, à ne pas les appeler par leur prénom, à ne pas les contredire, etc.
La femme, depuis son mariage, doit faire ce que lui demande son mari, même lorsque ses parents lui demandent de faire autre chose en même temps, car le mari passe avant.
- Cette priorité n'existe cependant que dans le respect des parents,
car la femme, même mariée, reste toujours concernée par la mitsva de les craindre.
- De plus, la femme n'est dispensée de la mitsva d'honorer ses parents que lorsqu'elle est occupée à faire ce que son mari lui demande.
Une fois qu'elle a fini cela, elle est de nouveau concernée par la mitsva d'honorer ses parents.
Par exemple :
Si elle a déjà donné à manger à son mari et que celui-ci est allé se reposer, elle peut aller chez ses parents leur donner à manger ; son mari n'est pas censé l'en empêcher.
Ensuite, en ce qui concerne la mitsva d'honorer ses beaux-parents :
- La femme et le mari doivent honorer leurs beaux-parents respectifs.
- On ne doit pas aux beaux-parents un honneur aussi grand qu'à ses parents,
mais c'est néanmoins une mitsva de les honorer.
Dès lors, lorsqu'il y a un repas de famille, la femme doit, d'après la loi :
-
D'abord servir son mari,
mais il est écrit qu'il est bien (dans le cas où les parents du mari ne sont pas présents) que le mari lui dise de servir d'abord ses parents à elle.
-
Bien que, du point de vue de la loi, le mari passe avant les parents de la femme, il est bien et juste qu'il dise à sa femme :
"Honore d'abord tes parents".
C'est seulement s'il exige que ce soit lui d'abord qu'il passera d'abord.
-
S'il ne dit rien,
la Halakha dit qu’on considère qu’il est d'accord qu'elle honore d'abord ses parents plutôt que lui.
Revenons-en maintenant à votre question :
S'il y a le mari, sa femme et mes beaux-parents des deux côtés.
- D'après la loi, la femme doit d'abord honorer son mari.
Et pendant ce temps-là, elle est dispensée de l'obligation d'honorer ses parents.
- Il est vrai que l'obligation d'honorer son mari inclut aussi celle d'honorer les parents du mari, donc si le mari désire cela, il sera servi en premier ;
et ensuite ce seront les parents du mari qui seront servis.
Le mari peut aussi dire :
- "Sers d'abord mes parents",
auquel cas il sera servi juste après eux
(et après les avoir servi, la femme servira ses propres parents) ;
- "Sers d'abord mes parents puis les tiens",
auquel cas la femme servira les gens dans cet ordre, puis ensuite son mari.
Donc l'ordre de la loi stricte est :
- D'abord lui
(le mari)
- Ensuite ses parents à lui ;
- Ensuite les parents de la femme.
Mais si le mari le désire (et il est conseillé qu'il agisse ainsi), la femme servira :
- D'abord ses parents à lui ;
- Ensuite ses parents à elle ;
- Ensuite lui (le mari).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Agav ...