Nous étions en groupe des halakhot et nous avons quelques | Leava.fr

RAV RON CHAYA

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'Hava, Mardi 21 janvier 2014

Chalom Rav !

Avec un groupe d'amies nous étudions ensemble les halakhot.
Nous nous posons plusieurs questions pouvez vous nous répondre avec les sources afin de pouvoir bien étudier ?

Une personne qui ne comprends pas le sens de la Téfila en français est elle yotsé si elle fait sa prière en hébreu. ?
J'ai cru lire dans le Choul'han Aroukh que pour être yotsé, il fallait comprendre le sens de la première Berakha...
Cette personne doit elle prier en hébreux ou en Français ?
Sinon nous nous demandons s'il est permis de faits des sculptures de personnes humaines, de Rabanim...
Est-il permis de peindre en relief des Rabanim ?
Est-il permis de dessiner le visage ( en imaginations ) des avot ?
Est-il permis de dessiner des étoiles ?

Merci beaucoup Rav

Rav Ron CHAYA, Jeudi 23 janvier 2014

Chalom 'Hava,

Voici les réponses à vos questions :

Une personne qui ne comprend pas l'hébreu peut faire sa prière en hébreu même si elle n'y comprend strictement rien, toutefois il faudra absolument qu'elle saisisse le sens des deux premiers versets du keriyat chéma (tel que la halakha le stipule dans le Michna Beroura chapitre 62 alinéa 3 du Michna Beroura) et dans la première bénédiction de la Amida (voir Michna Beroura chapitre 124 alinéa 2 du Michna Beroura).

Dans cette mesure, le mieux est qu'elle prie en hébreu en disposant auprès d'elle en même temps d'une traduction des parties susmentionnées.

Il existe des sidourim comme celui intitulé « Porte de la délivrance » dans lesquels la traduction en français est placée sous le mot en hébreu, ainsi cela est très pratique car en lisant le mot en hébreu on en comprend immédiatement le sens en voyant la traduction sous celui-ci.
Il est interdit de créer par une sculpture ou un autre moyen une forme de personne humaine en trois dimensions.
On n'a pas non plus le droit de posséder une création de ce type chez soi ; certains disent que cette interdiction ne concerne qu'une forme complète de l'être humain, c'est-à-dire du haut de la tête jusqu'au bout des pieds
(Rav Ovadia Yossef Zatsal, dans Halikhot Olam tome 7 page 281).

D'autres avis l'interdisent même lorsque la silhouette humaine n'est pas complète (Ben Ich ‘Haï deuxième année parachat Mass'é alinéas 9 et 10 ; néanmoins dans Rav Péalim tome 4, Yoré Déa chapitre 10, il écrit qu'on ne peut toutefois pas protester sur ceux qui se l'autorisent car ils ont un avis sur lequel s'appuyer).

Tous sont d'accord pour dire que cela ne concerne qu'une forme en trois dimensions, c'est-à-dire en relief, donc on pourra sans problème dessiner et avoir des formes humains en deux dimensions c'est-à-dire en peinture, image ou photo (voir aussi Choul'han Aroukh Yoré Déa, chapitre 141 alinéas 4 et 7).
Il est permis de dessiner en imagination le visage des Avot car on est conscient que l'image qu'on s'en fait est certainement fausse.
Il est interdit de dessiner les étoiles, le soleil ou la lune, même en deux dimensions, mais si on le fait afin d'apprendre l'astronomie, cela est permis même en relief.
(Choul'han Aroukh Yoré Déa chapitre 141 alinéa 4)