Chalom,
Voici la réponse que je donne dans ce type de cas.
En substance, on ne fait pas de nédarim, comme l’écrit le Choul’han Aroukh, chapitre 203 de Yoré Déa :
Celui qui fait un néder, c’est comme s’il a construit un autel hors du Temple, choses qui est extrêmement grave, et il est écrit que s’il le réalise, c'est-à-dire qu’il ne le transgresse pas, c’est comme s’il y avait sacrifié un animal, chose encore plus grave qui est sanctionné par le karèt.
Et le Choul’han Aroukh écrit aussi qu’il est appelé pécheur et racha (même s’il ne le transgresse jamais !).
Donc on ne fait pas de nédarim, on prend sur soi et on dit bli néder.
Pour annuler un vœu, il faut faire une hatarat nédarim devant trois personnes assises en tant que « tribunal rabbinique », dont une personne au moins sait comment on autorise ce type de vœu en faisant un péta'h et une harata pour rétroactivement annuler le péché qu’on a fait en transgressant son néder,
Ceci dit, lorsqu’il s’agit d’un vœu de tsédaka, il est très dur de l’annuler, donc il faut se dépêcher de trouver ce « tribunal rabbinique » afin qu’il annule ce vœu très rapidement, c’est très important.
Au revoir,
Rav Ron Chaya