Chalom Didier,
Comme son nom l’indique, l’anniversaire du décès correspond à la date du décès.
Néanmoins, les lois de deuil de l’année (pour un père ou une mère) ne s’achèvent pas le jour de l’anniversaire de décès mais bien le jour de l’anniversaire de l’enterrement, donc un an jour pour jour après l’enterrement.
- C’est-à-dire que le jour de l’anniversaire du décès, on se rendra sur la tombe, on fera un limoud spécial, il sera bien de jeûner etc.
En revanche, les lois de deuil telles que ne pas écouter de la musique, participer à un mariage, etc. ne s’achèveront que le jour anniversaire de l’enterrement.
Si le Rav voit que l’endeuillé va confondre entre les deux et arrêtera les lois de deuil le jour de l’anniversaire du décès, on lui dira de faire la hazkara, le limoud, la montée au cimetière etc. le jour de l’anniversaire de l’enterrement.
- Évidemment, cela ne concerne que la première année,
mais dès la deuxième, on n’organisera l’anniversaire du décès en fonction de la date du décès.
Pour répondre à votre question, les jours de deuil correspondent à la réalité du processus d’élévation de l’âme ; c’est pour cela que la première année, on continuera à pratiquer les lois de deuil jusqu’aux 12 mois qui suivent l’enterrement (et non le décès).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
A voir aussi agav ...