Chalom,
Effectivement, on peut parfois accomplir certaines mitsvot en ayant été poussé dans ce sens par le yétser hara.
D’ailleurs, dans la prière de Arvit, on demande à Hachem de retirer le Satan qui se trouve devant et derrière nous.
- Lorsqu’il se trouve devant nous,
on comprend très bien cela puisqu’il tente de nous empêcher de réaliser les mitsvot.
- Mais pourquoi derrière nous aussi ?
Car parfois, il nous pousse à faire une mitsva.
Il s’agit d’un drach, car d’après le sens simple, cela signifie tout simplement qu’il nous incite à faire des avérot.
Dans quel cas va-t-il nous proposer de faire une mitsva ?
Lorsqu’elle celle-ci nous fera fauter par la suite, ou quand cette mitsva sera réalisée aux dépens d’une autre plus grande.
Par exemple :
- Un homme veut se rendre à un mariage afin de réjouir le ‘hatan et la kala, mais en fait, ces derniers ont déjà suffisamment de gens pour les réjouir, donc à cause de cela, cet homme fait du bitoul Torah.
Je ne sais pas si dans votre cas, le fait de vous investir beaucoup dans la prière vous fait commettre un péché de délaisser votre entourage.
Cela dépend, je n’ai pas assez de détails pour pouvoir trancher, mais il n’est pas clair que ce soit une « mitsva-faute », une mitsva qui nous fait commettre une erreur.
Quoi qu’il en soit, une chose est claire :
Le fait d’aimer les mitsvot est bon en soi, à condition bien sûr que cela ne nous fasse pas commettre des péchés ou que ce ne soit pas aux dépens d’une plus grande mitsva.
Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya