Chalom,
Ce n'est pas parce qu'une personne devient de plus en plus tsadik qu'elle est obligée de souffrir de plus en plus.
Beaucoup de tsadikim le sont, et néanmoins ne souffrent pas, baroukh Hachem.
Il est vrai que leurs épreuves sont plus grandes mais de quelles épreuves parle-t-on ?
Il s'agit de leur niveau d'avodat Hachem, de service d'Hachem.
Vu qu'ils sont tsadikim, ils exigent plus d'eux-mêmes donc ils doivent fournir plus d'efforts pour maintenir leur haut degré spirituel qu'ils ont acquis.
De toute façon, il faut savoir que pour chaque effort ou souffrance que nous subissons dans ce monde, on reçoit une récompense qui est dans l'infini.
Or, le rapport qu'il y a entre le fini et l'infini est inconcevable et inimaginable, c'est un grand cadeau d'Hachem qu'on puisse recevoir autant de bontés dans l'infini par l'intermédiaire de quelques souffrances dans un monde fini qui ne vaut rien par rapport à l'infini.
Il est vrai qu'on ne demande pas les souffrances, comme le dit le Talmud, traité Berakhot page 5 :
« On ne veut ni les souffrances ni leurs récompenses »,
mais même si Hachem nous en envoie,
‘has véchalom,
il faut les accepter avec amour.
Effectivement, si elles surviennent, il est clair qu'Hachem sait ce qu'Il fait, et il faut bien être conscient que c'est un grand acte d'amour d'Hachem envers nous.
Cela ne doit certainement pas nous bloquer dans notre avancée car comme je l'ai dit, la récompense ultime se situe dans l'infini donc peu importe ce qui nous arrive, le jeu en vaut la chandelle.
Quoi qu'il en soit, de nos jours, le fait de ne pas être tsadik n‘est pas une garantie de ne pas souffrir, au contraire ; aujourd'hui, beaucoup de personnes non-tsadikim souffrent beaucoup plus que les tsadikim.
Il est donc primordial d'avoir une grand bita'hon en Hachem, et ainsi on met toutes les chances de notre côté pour que tout aille bien.
Au revoir,
Rav Ron Chaya