Chalom,
Bien sûr que cela est lié à la téchouva.
Il est écrit à la fin de parachat Vaet’hanan (Devarim 7 ; 9 & 10) qu’Hachem paie le mérite de ceux qui L’aiment jusque 1000 générations ; c’est-à-dire qu’Il paiera, mais principalement dans le Olam Haba.
Cela signifie que beaucoup des mitsvot que les personnes font sur Terre sont payées dans le monde infini.
En revanche, le verset suivant parle de ceux qui ont la haine d’Hachem, les mécréants.
Il est écrit qu’Hachem ne tarde pas à payer le mérite de leurs mitsvot dans ce monde afin de les perdre du Olam Haba.
Il faut choisir :
- Préférons-nous être pauvres pendant un mois puis milliardaires durant toute notre vie,
- Ou l’inverse :
Riches un mois puis dans la misère durant toute notre vie ?
Il va de soi que tout le monde choisira la première solution ; à plus forte raison entre le olam hazé et le olam haba.
Olam hazé est un monde extrêmement court, fini ; tandis que le olam haba est un monde infini et éternel.
Lorsqu’Hachem aime une personne, Il lui paye l’essentiel de ses mitsvot dans le olam haba et le nettoie ici par la souffrance des péchés qu’il a commis afin qu’il arrive dans olam haba, pur et propre.
Il peut ainsi s’unir à Hachem sans écrans, chose la plus terrible qu’il puisse y avoir dans olam haba, qui je rappelle, est éternel.
Dans cette mesure, un impie peut faire beaucoup de péchés sur cette Terre et vivre de façon tout-à-fait correcte et « heureuse » (bien qu’aujourd’hui, même cela est rare) car Hachem lui paie tous ses mérites dans ce monde de sorte qu’il n’y épuise ses mérites et n’ait pas droit au monde à venir.
En revanche, une personne aimée d’Hachem pourra souffrir dans ce monde afin d’arriver sans fautes au olam haba et jouir de la proximité d’Hachem éternellement.
L’origine des souffrances peut être multiple :
Nous ne devons pas demander les souffrances car nous ne savons pas si nous serons capables de les supporter, néanmoins, lorsqu’elles viennent, nous devons comprendre qu’elles sont un très grand cadeau d’Hachem car le mérite des souffrances dans le olam haba est absolument colossal.
Elles donnent un mérite à notre vie des centaines de fois plus grand que celui que nous aurions obtenu sans souffrances.
Comme disent ‘Hazal :
Une mitsva faite avec souffrance
vaut au moins
des centaines de fois plus qu’une mitsva faite sans souffrance.
Au revoir,
Rav Ron Chaya